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Guenkalea

Tour Antxia

Lors du recensement de Markina en 1630, cette tour de la fin du moyen âge, transformée en palais, est enregistrée comme propriété de doña María de Ugarte. Avec Andrés de Ansotegui, son successeur, la tour subit une profonde réfection qui la transforma en édifice résidentiel. C’est l’exemple typique d’une tour construite intramuros pour que ses habitants puissent être à proximité du pouvoir municipal. La façade principale, en pierres calcaires de taille, comporte trois niveaux et un grenier. On notera les deux arcs du rez-de-chaussée, les doubles fenêtres en ogive du premier étage, le long balcon du deuxième et la rangée de modillons. Au rez-de-chaussée, on retrouve les vestiges d’anneaux en fer qui servaient à attacher les chevaux. La façade qui donne sur la rue Abesua contraste, quant à elle, par son aspect plus militaire.

Palais Ansotegi

Dans la rue Guenkalea —auparavant Somera— s’élève le palais Ansotegi aussi appelé Munibetxea, une tour transformée en palais duquel subsiste uniquement la façade qui fait face à Guenkalea et dans laquelle sont percées deux entrées ogivales au rez-de-chaussée et quatre paires de d’arcs brisés doubles au premier étage. Le bâtiment, aujourd´hui disparu, était peint sur sa partie supérieure avec des motifs géométriques semblables à ceux que l’on peut voir sur la partie haute de la maison au nº 17 de Zeharkalea. C’est aujourd’hui un immeuble résidentiel auquel on accède depuis le nº 8 de la rue Abesua.

Guenkalea
48270 Markina-Xemein

Images (10)
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PORTE D’IRURETA
À côté de l’ancienne porte sud de la muraille (appelée porte d’Irureta) se trouve la maison Arkupe; c’est un édifice de 1854, néoclassique, avec une façade à arcades qui donne sur le Prado et témoigne ainsi de son estime pour cet espace de loisir immémorial de Markina.
Ancienne chênaie, important élément du tracé urbain de Markina, lieu de rencontre et de promenade.
Construction baroque du XVIIe (1610), elle arbore sur sa façade le même blason que la tour homonyme située à Urberuaga, au bord de la route BI-633. Le blason, ovale, comporte une croix fleurdelisée, une bande en gueule de dragon, un arbre avec un animal qui passe et, fidèle à la devise des Ubilla, l’inscription Paz más vale (la paix est le plus important).
La communauté non cloîtrée qui vivait depuis l’année 1547 dans le couvent de San Agustín, en face de l’église Santa María de Xemein, déménagea en 1653 dans l’actuel couvent du faubourg d’Abesua. L’église date du XVIIIe siècle (1793). Sa façade en pierre calcaire est simple en général, même si les caractéristiques du style baroque sont plus manifestes dans l’entrée. Au dessus de celle-ci se trouve un cartouche en grès, vide, sans doute destiné à recevoir le blason de l’ordre de la Merced. Il est surmonté d’un clocher-mur à deux corps, couronné d’une croix. L’intérieur est en forme de croix latine et abrite les images de la Vierge de la Merced, san Pedro Nolasco, Notre Dame du Secours, san Ramón Nonato et saint Blaise. Sur le couvent baroque furent érigés au XXe siècle trois étages en brique, oeuvre de l’architecte alavais José Luis López de Uralde. Au dessus de l’entrée, à l’intérieur d’un fronton divisé, se détache le blason de l’ordre de la Merced: deux enfants soutiennent une couronne et, en dessous de celle-ci, les armes de la Merced, une croix et les quatre barres de la maison d’Aragon. La façade arbore également un autre blason de l’Ordre, bien que de facture plus moderne.
C’est en 1917 que débute l’histoire du Collège de la Merced, lancé par les religieuses de l’ordre du même nom. Elles commencent avec un groupe d’élèves réduit et un objectif clair: que les femmes aient un endroit qui leur permette de se former et leur procure davantage d’opportunités. En 1945, les religieuses de la Merced et celles de la Congrégation de Berriz s’unissent pour créer la congrégation qui existe actuellement: MMB / Monjas Misionarias de Berriz (Religieuses Missionnaires de Berriz). En 1961, sont effectués des travaux d’agrandissement dans le bâtiment principal pour mettre en place l’internat et élargir l’offre éducative: on commence à enseigner les formations agricoles et administratives. C’est à cette époque que l’école change de nom pour s’appeler Colegio (Collège) de la Vera-Cruz. Avec le retour de la démocratie et la possibilité d’enseigner en euskera, l’école réaffirme son engagement de toujours en faveur de la culture. En 1985, le Collège de la Vera-Cruz et l’ikastola Zerutxu, fusionnent, pour prendre le nom de Berakruz ikastola sous lequel l’école est aujourd’hui connue.
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FRONTON
Installation sportive connue dans le monde entier sous le nom d’Université de la Pelote pour être le centre d’apprentissage des grands noms de la cesta punta. Le premier fronton construit date du XVIIIe siècle, même si déjà auparavant on se servait d’une pan de la muraille pour jouer sur un fronton appelé El Siete.
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TOUR – PARC BIDARTE ET CHAPELLE SANTA CRUZ
C’est un palais baroque qui dissimule une tour médiévale, la tour Bidarte. Au rez-de-chaussée, une entrée à grands voussoirs arbore sur la clé de voûte le blason de Bidarte —une tour crénelée— et, sur le blason, une image de la Vierge. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont en pierres calcaires de taille et le deuxième étage est peint de motifs floraux parmi lesquels on devine —méconnaissable— le blason de Murga, Montoya, Fernández de Ugarte y Aguirre. Ce palais est aussi connu pour être la maison du Moro Vizcaíno (Maure Biscayen), José María Murga (1827-1876), personnage qui explora le Maroc entre 1862 et 1865 et auteur du livre « Souvenirs marocains du Maure Biscayen ». Le palais abrite souvenirs et documents lui appartenant. Dans l’esprit du baroque, il est accompagné d’un bosquet composé d’arbres variés ainsi que d’une maisonnette qui constitue le complément naturel du palais.
À l’extrémité du Prado se trouve la chapelle Eliza Txiki aussi appelée Ermita del Santo Cristo de Abesua. Placée sous le patronage de la Santa Cruz et documentée dès le XVIe siècle, elle est considérée comme un ancien oratoire —un lieu de dévotion avec une croix ou une image à l’entrée des villages—. De dimensions réduites, elle retient l’attention avec sa grille en fer forgé de style baroque et à l’intérieur son Christ de style roman. Elle est associée à la tour Bidarte.
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